Semences CIPAN BIO
Qu’est-ce qu’un CIPAN BIO ?
Les CIPAN ou «Cultures Intermédiaires Piège à Nitrates » sont des cultures à la croissance et au développement rapide car elles sont temporaires. Les CIPAN ont un rôle agronomique très important, y compris en agriculture biologique. Elles fixent l’azote qui sera restitué à la culture principale suivante. En effet, ce point est non négligeable en agriculture biologique du fait de la difficulté à avoir de l’azote restituable pour une culture biologique.
Le CIPAN permet une large couverture végétale et une grande couverture des sols qui permet de lutter biologiquement contre les adventices. Ce point agronomique permet aussi une limitation de la battance et de l’érosion des sols ou encore de limiter le lessivage.
De manière générale, un CIPAN peut être dénommé par les termes « couverts végétaux » ou « engrais verts ». En effet, ce dernier le définit bien par sa caractérisation « d’engrais » et de fertiliseur. Retrouvez aussi notre large gamme d’engrais biologiques ou utilisables en agriculture biologique.
Un CIPAN peut aussi être définit comme un fourrage et s’utiliser en tant que culture fourragère pour l’élevage et la nutrition. Découvrez sur Agriconomie.com, découvrez notre gamme de semences fourragères BIO.
Quels sont les critères détaillés d’un CIPAN ?
Un CIPAN se caractérise et se choisit via des critères spécifiques : la couverture du sol, la vitesse d’installation, la structuration du sol, sa fonction pièges à nitrate, sa valorisation fourragère, sa favorisation pollinisatrice, sa résistance aux limaces, sa résistance aux sécheresses et enfin sa sensibilité au gel. L’utilisation de CIPAN sous la forme de mélanges est particulièrement efficace afin de cumuler les points forts de chaque culture. Retrouvez sur Agriconomie.com notre gamme de mélanges mélange BIO.
Quels CIPANs peuvent être proposées ?
Tout d’abord, il existe une large gamme de variétés de CIPAN BIO sur Agriconomie. Nous avons plus de 150 références de légumineuses : trèfle, vesce, luzerne, pois fourrager, fenugrec ou encore lupin et bien d’autres. Introduire des légumineuses dans la rotation via le couvert permet de diminuer l’apport d’azote sur les cultures suivantes. Deuxièmement, Agriconomie.com vous propose un peu plus de 40 références de graminées avec notamment du sorgho, de la fétuque, du seigle fourrager, de l’avoine ou encore du ray grass. Retrouvez également nos gammes de crucifères, phacélies et nos mélanges CIPAN.
La moutarde est le CIPAN le plus utilisé à la fois en agriculture conventionnelle mais également en agriculture biologique. Cette culture est diversifiée, elle peut être blanche ou brune, avec des précocités différentes, anti-nématodes ou non. Cette culture a pour avantage de se développer rapidement et d’être facile à semer. Deuxièmement, cette culture est peu appétante pour les limaces. Agronomiquement, c'est un élément intéressant pour ne pas développer ces ravageurs sur la culture principale suivante. Vous pouvez retrouver sur Agriconomie.com nos solutions contre les limaces utilisables en agriculture biologique. Le radis est intéressant si le souhait majeur est de capter l’azote, même en profondeur. La phacélie est quant à elle peut permettre une coupure de rotation car sa destruction est simplifié par l’action du gel. Cependant son coût est assez important. Enfin, les ray grass sont un bon mixte entre structure du sol et captage d’azote.
Ensuite, les CIPANs à nature fourragère sont intéressants en polyculture élevage afin d’avoir un effet pour vos cultures et en tant que fourrages pour vos élevages ensuite.
Quelles CIPAN choisir?
Le choix du CIPAN est différent entre les cultures principales et les différents types d’exploitation (élevage, polyculture élevage, grandes cultures ou encore maraichère).
Ce choix prend donc en compte beaucoup de paramètres :
- -Le contexte agronomique de la parcelle : type de terre, situation géographique, etc…
- - La date de semis, si cette dernière est tardive, tous les CIPANs ne sont pas tolérants au gel.
- - L’historique de culture principale et le choix de la culture principale secondaire. Ce critère est le plus important. La culture suivante doit être capable de s’adapter aux potentiels effets secondaires du CIPAN et ne pas être victime de ce précèdent culturale.
En conclusion, pour bien adapter votre CIPAN, il est primordial de l’adapter aux objectifs recherchés pour vos parcelles et votre exploitation.
Agriconomie.com vous propose un outil d’aide à la décision afin de trouver les CIPAN les plus optimisées et qui correspond au mieux à vos choix et critères. Ces résultats s’appuient sur la culture principale choisie, la structure du sol et la valorisation du CIPAN.
Comment semer son CIPAN ?
La date de semis de CIPAN se fait idéalement avant le 1er Septembre, et plutôt autour du 15 aout. Les semis du couvert CIPAN peuvent se faire avec un épandeur ou semoir spécifique. Le principe du semis à la volée avec un épandeur est un gain de temps et d’argent. Le choix du déchaumage avec semis simultané est le choix le plus efficace, suivi d’un roulage. En semant tôt, on augmente le risque qu’il gèle, et le degré d’avancement de la végétation rend le couvert plus gélif. Cependant, les semenciers peuvent proposer des semences « tardives » de moutardes qui sont privilégiées pour un semis avant le 1er Septembre.
Les légumineuses (à semer en mélange en l’absence de récolte) ont une capacité importante d’absorption d’azote du sol, en plus de capter l’azote atmosphérique. Pour bénéficier de cet apport, il faut semer tôt, une légumineuse a besoin de beaucoup de chaleur et d’ensoleillement en comparaison à une crucifère et une graminée. Et il ne faut pas détruire tôt sinon l’azote pourrait être vite lessivé : pas avant fin janvier.
Comment détruire son CIPAN ?
La période et son moyen de destruction doivent être prédéfinis à l’avance pour limiter la concurrence avec les adventices et leurs repousses, mais aussi en fonction du semis de la culture principale suivante. Les deux modes de destruction en agriculture biologique sont : climatiques (par le gel) ou mécaniques. Contrairement à l’agriculture conventionnelle, le mode de destruction chimique n'est pas réalisable. La destruction à l’aide d’outil mécanique peut être par la charrue, déchaumeur à disques ou à dent ou encore avec les méthodes de semis direct avec des semoirs spécifiques, on appelle cela « semis sous couvert » pour la culture principale suivante. Retrouvez sur Agriconomie.com notre gamme « d'outils du sol».